Début 2025 : L'entrelacement des nouvelles politiques gouvernementales et des turbulences du marché
En janvier et février 2025, un mois après l'entrée en fonction de la nouvelle administration américaine, les dividendes politiques commencent à se manifester. Cependant, en raison des percées technologiques de DeepSeek, le secteur de l'IA subit un coup dur, entraînant une série de fluctuations sur les marchés financiers. En février, avec la publication de données économiques clés, les ajustements du cadre réglementaire et l'accélération des itérations technologiques, le marché des cryptomonnaies connaît de fortes secousses et un remaniement.
En février 2025, la situation macroéconomique aux États-Unis a connu de nombreux changements. Une série d'indicateurs économiques clés a baissé, tandis que le nouveau gouvernement a fortement promu une politique d'augmentation des droits d'importation. Ces deux facteurs interconnectés ont eu un impact profond sur l'économie américaine et mondiale, provoquant des turbulences sur les marchés mondiaux.
Bien que la révision du PIB américain pour le quatrième trimestre maintienne une croissance robuste de 2,3 %, plusieurs indicateurs suggèrent que l'économie américaine est entrée dans un "canal de croissance lente". Le marché du travail montre un refroidissement évident : en février, 187 000 nouveaux emplois non agricoles ont été créés, en dessous des 200 000 prévus, et le taux de croissance des salaires horaires a ralenti à 0,2 %, le plus bas niveau depuis octobre 2023. De plus, l'indice de confiance des consommateurs de l'Université du Michigan a connu une rare détérioration pour le troisième mois consécutif, tombant à 98,3, reflétant l'accumulation de l'anxiété des ménages face à la baisse de leur pouvoir d'achat réel.
En janvier, l'indice des prix à la consommation (CPI) de base aux États-Unis a augmenté de 0,3 % par rapport au mois précédent et de 2,5 % par rapport à l'année précédente, avec une baisse de 0,1 point de pourcentage par rapport à décembre dernier, ce qui signifie que l'inflation peu réjouissante a connu un léger "rafraîchissement". L'indice des prix des dépenses de consommation personnelle (PCE) de base aux États-Unis pour janvier a enregistré un taux annuel de 2,6 %, un nouveau plus bas depuis juin 2024, conformément aux attentes du marché et faisant partie des rares bonnes nouvelles.
Mais ensuite, la guerre tarifaire deviendra le plus grand facteur d'incertitude de l'inflation américaine. Le nouveau gouvernement a annoncé l'imposition d'une taxe de 10 % sur les importations en provenance du Mexique et du Canada (en vigueur à partir du 4 mars), ce qui augmente directement le coût des catégories clés telles que les automobiles et les produits agricoles. Selon les modèles de la Réserve fédérale de Cleveland, cette politique pourrait faire augmenter l'IPC américain de 0,3 à 0,5 point de pourcentage supplémentaire au deuxième trimestre.
En ce qui concerne les taux d'intérêt, il est actuellement largement prévu que le taux d'intérêt politique de la Réserve fédérale restera temporairement inchangé. Selon les plateformes de données, la probabilité que la Réserve fédérale maintienne le taux d'intérêt constant en mars est de 95,5%, tandis que la probabilité d'une réduction de 25 points de base est de 4,5%. En mai, la probabilité de maintenir le taux actuel est de 73,2%, la probabilité d'une réduction cumulative de 25 points de base est de 25,8% et celle d'une réduction cumulative de 50 points de base est de 1,1%. Cependant, compte tenu de l'incertitude entourant l'inflation et des pressions inflationnistes potentielles dues à la politique tarifaire, la décision de réduction des taux de la Réserve fédérale reste incertaine.
La contradiction centrale de l'économie américaine en 2025 réside dans le "ralentissement de la croissance" et la "résilience de l'inflation". La Réserve fédérale tente d'équilibrer les risques par une politique monétaire prudente, tandis qu'une série d'actions augmentant les tarifs douaniers après l'arrivée au pouvoir du nouveau gouvernement a non seulement compliqué la problématique, mais a également continué à frapper la logique de tarification de la chaîne d'approvisionnement mondiale, amplifiant ainsi les turbulences économiques mondiales. L'expérience historique montre que le protectionnisme commercial a souvent du mal à résoudre de véritables problèmes économiques structurels. La recherche de certitude dans la lutte politique sera le thème central des marchés mondiaux au cours des six prochains mois.
Les deux premiers mois de l'année 2025, le sujet le plus populaire dans le domaine de l'IA est sans aucun doute l'émergence de DeepSeek, et l'impact le plus important de DeepSeek sur le marché boursier américain est sans conteste de briser les attentes futures du marché sur le récit de l'IA.
Le développement de l'IA a conduit à l'inévitable formation de bulles. DeepSeek a percé certaines bulles de l'IA, son modèle open source ayant considérablement réduit la dépendance à la puissance de calcul grâce à l'optimisation des algorithmes, poussant l'industrie à passer d'une "course à la puissance de calcul" à "l'efficacité algorithmique", redéfinissant ainsi la logique de la demande du marché pour les infrastructures IA. Par exemple, DeepSeek-V3 n'a utilisé que 2048 GPU H800 pour l'entraînement, alors que les modèles traditionnels nécessitaient des dizaines de milliers de puces similaires, ébranlant directement le récit de "douves" soutenues par des dépenses en capital élevées des géants technologiques américains.
L'impact de DeepSeek, combiné aux inquiétudes concernant les turbulences de la chaîne d'approvisionnement mondiale déclenchées par les politiques tarifaires, a touché en premier lieu le secteur technologique, qui est le plus globalisé. L'ensemble du marché boursier américain montre une tendance à la baisse : pendant tout le mois de février, le Nasdaq, en raison de son poids élevé en actions technologiques, a été le plus touché, chutant de 4 %, effaçant les gains accumulés depuis le début de l'année et enregistrant la pire performance mensuelle depuis avril 2024. Le Dow Jones, en raison de sa forte proportion d'industries traditionnelles, a connu une baisse relative de 1,58 %, tandis que le S&P 500 se situe entre les deux, avec une baisse de 1,42 %.
Le marché a clairement réévalué la dynamique concurrentielle de l'industrie de l'IA américaine, ce qui se reflète directement dans les performances des big7 du marché boursier américain. D'après les résultats financiers, les derniers rapports des big7 américains ne présentent rien de particulièrement remarquable, même si Nvidia, qui a affiché les meilleures performances, a vu les investisseurs réaliser des bénéfices en raison d'une absence de forte surperformance, entraînant une vente massive. Dans l'ensemble, comme mentionné précédemment, le marché n'a pas de direction de trading claire pour le moment, et la performance des actions des big7 montre des caractéristiques de "chutes dominées par les politiques de fin de mois et l'émotion", résumées en une phrase par un analyste de Bespoke Investment Group : "Au regard de tout cela, la peur est devenue une émotion collective."
Dans un environnement de marché où le sentiment est morose, les actifs cryptographiques ne peuvent échapper à devenir des victimes innocentes. Les données montrent que la corrélation sur six mois entre le Bitcoin et le NASDAQ a récemment atteint 0,5, un niveau record depuis 2023, ce qui signifie que la volatilité des actions américaines augmente et que le marché des cryptomonnaies est de plus en plus affecté. Si le marché boursier subit des fluctuations ou même une propagation de la panique en raison de variables imprévues telles que DeepSeek, la propension au risque des investisseurs diminue et ils retirent massivement des fonds du marché cryptographique, ce qui peut facilement exercer une pression à la baisse sur les prix de ce dernier. Cette réaction en chaîne met en évidence l'état d'esprit de "surprotection" du marché face à l'impact de DeepSeek et à l'incertitude politique.
Avec l'arrivée du nouveau gouvernement, la politique cryptographique est passée des promesses électorales à des actions concrètes. Actuellement, le feu le plus ardent du nouveau gouvernement est sans doute le lancement du jeton Meme officiel — $TRUMP, publié le 18 janvier.
La capitalisation boursière de $TRUMP a dépassé 14,5 milliards de dollars à un moment donné, avant de chuter de 60 %. Cette vague de spéculation folle a enrichi un certain nombre de personnes, tout en faisant subir à d'autres une forte diminution de leurs actifs. La révélation plus profonde de cet événement est que les cryptomonnaies s'étendent du secteur financier au secteur politique. Si l'approbation par la SEC américaine d'un ETF sur le Bitcoin est un jalon pour l'entrée des cryptomonnaies dans le secteur financier traditionnel, alors cette émission de jetons est le témoin de leur entrée dans le secteur politique, transformant directement l'influence politique en liquidité de marché par des opérations telles que "l'échange de jetons", montrant le potentiel des actifs cryptographiques en tant qu'outils politiques nouveaux. Que ce soit à travers les États américains qui s'efforcent de promouvoir des lois sur les réserves de Bitcoin, ou à travers le cadre MiCA de l'Union européenne qui accélère le processus de conformité, derrière la bataille réglementaire mondiale, l'important fil conducteur "le code est le pouvoir" est omniprésent.
En dehors de cette émission de jetons, le secteur des cryptomonnaies continue de suivre attentivement le degré de mise en œuvre de ses politiques. Après l'investiture du nouveau gouvernement américain, le domaine des cryptomonnaies a bénéficié de nombreux avantages, tels que la création d'un groupe de travail sur les cryptomonnaies, l'élaboration d'un nouveau cadre de réglementation des actifs numériques et l'exploration de la création d'une réserve nationale de cryptomonnaies. Parallèlement, la SEC a annulé la SAB 121, permettant ainsi aux banques de garder des actifs numériques après publication de directives supplémentaires par les organismes de réglementation. En conséquence, le prix du Bitcoin a grimpé de manière significative, atteignant une augmentation de 9,5 % en janvier. Cependant, peu après, les nouvelles de Deepseek et des informations sur les droits de douane ont frappé le marché. En février, le marché des cryptomonnaies a subi un ajustement historique, le Bitcoin tombant sous les 100 000 dollars, avec une baisse de 17,39 % en février, clôturant à 85 000 dollars, la baisse du mois étant principalement concentrée sur la dernière semaine. Cette chute drastique n'a pas une seule cause isolée, mais ressemble plutôt aux fluctuations inhérentes d'un marché chaotique, étant à la fois une réaction en chaîne à la vente d'actifs risqués sous l'impact des politiques douanières et le résultat d'une auto-purification du marché après une surenchère.
Il est à noter que le Bitcoin a montré une certaine résilience pendant cette vague de volatilité, tandis que d'autres altcoins ont été davantage affectés par des événements négatifs sur le marché, avec des pertes généralement plus profondes. L'Ethereum a atteint son point le plus bas de l'année en raison d'un événement lié à une plateforme d'échange, et Solana a également connu de fortes fluctuations en raison de controverses politiques concernant l'émission de jetons. À la mi-février, certaines institutions ont considéré cette volatilité à court terme comme une fenêtre de configuration à long terme. Par exemple, une entreprise cotée en bourse a dépensé 1,99 milliard de dollars pour acheter 20 356 Bitcoins, à un prix moyen de 97 514 dollars par Bitcoin, entre le 18 et le 23 février. Une entreprise de jeux a également annoncé le 28 février qu'elle avait accru sa participation en Bitcoin, achetant environ 100 Bitcoins pour environ 7,95 millions de dollars, avec un coût d'acquisition d'environ 79 495 dollars par Bitcoin.
Si nous prolongeons la ligne du temps, nous constatons qu'à partir de l'année dernière, les tendances de prix de l'or et du Bitcoin se rapprochent de plus en plus. Pour toute l'année 2024, la volatilité globale des deux affichera une certaine corrélation, en février de cette année, le prix de l'or a également chuté de plus de 100 dollars en une semaine après avoir atteint un nouveau sommet historique de 2942 dollars/once. Auparavant, une organisation avait analysé en 2023 la relation de corrélation linéaire modérée entre le prix du Bitcoin et celui de l'or, et l'analyse à l'époque considérait que le Bitcoin était encore positionné comme un investissement à risque. Aujourd'hui, la situation a changé, la volatilité des prix des deux est étroitement liée, ce qui signifie que la nature "or numérique" du Bitcoin devient de plus en plus évidente, la raison fondamentale étant qu'ils sont tous deux considérés comme des alternatives à la monnaie de crédit. Avec l'évolution continue de la situation économique mondiale et géopolitique, les prix des deux pourraient continuer à maintenir un certain degré de corrélation.
Le marché des cryptomonnaies est actuellement plongé dans une sorte de vide informationnel, tandis que l'effet marginal des récits traditionnels (comme le cycle de réduction de moitié, les flux de capitaux ETF) diminue. Cependant, d'après les signaux émis lors de la récente conférence de consensus à Hong Kong, bien qu'il manque de récits explosifs à court terme, trois grandes tendances sont en train de remodeler le marché : tout d'abord, une transformation du paradigme réglementaire, avec une majorité pro-crypto au Congrès américain poussant le projet de loi FIT21, et la SEC réduisant la taille de son département d'application, ce qui déplace la réglementation de la répression à l'orientation, facilitant ainsi l'entrée des institutions. Ensuite, le marché des cryptomonnaies en 2025 se trouve à un tournant clé, passant de "l'arbitrage politique" à "la création de valeur", et de "la spéculation" à "la technologie". Enfin, la fusion de l'IA et des cryptomonnaies pourrait devenir le nouveau point de rupture le plus intéressant. Si le secteur de l'IA commence à rebondir et s'associe au marché des cryptomonnaies, un nouveau récit pourrait également émerger. Au moment où le marché achève le nettoyage des leviers et que le récit collaboratif entre l'IA et les cryptomonnaies se forme, une nouvelle vague de percée à la hausse pourrait déjà être sur le point de se produire. L'expérience historique vérifie à maintes reprises que le nouveau jour se prépare souvent dans les moments les plus sombres, entre passion et peur.
Le nouveau gouvernement est en place depuis un mois, et le marché entre dans une période chaotique, avec une complexité bien supérieure à celle d'avant. Le monde des cryptomonnaies est également touché par cette incertitude, subissant des fluctuations rares et fréquentes. Bien que les faiblesses inhérentes à la nature humaine aient semé les graines du risque sur le marché, la nature immuable et rare du Bitcoin n'a jamais vacillé, lui conférant une résilience capable de percer à travers les brouillards cycliques. Comme le dit "Le Trône de Fer": "Le chaos n'est pas un gouffre, le chaos est une échelle."
Les politiques de début 2025 évoluent rapidement, le marché du Bitcoin connaît de fortes turbulences.
Début 2025 : L'entrelacement des nouvelles politiques gouvernementales et des turbulences du marché
En janvier et février 2025, un mois après l'entrée en fonction de la nouvelle administration américaine, les dividendes politiques commencent à se manifester. Cependant, en raison des percées technologiques de DeepSeek, le secteur de l'IA subit un coup dur, entraînant une série de fluctuations sur les marchés financiers. En février, avec la publication de données économiques clés, les ajustements du cadre réglementaire et l'accélération des itérations technologiques, le marché des cryptomonnaies connaît de fortes secousses et un remaniement.
En février 2025, la situation macroéconomique aux États-Unis a connu de nombreux changements. Une série d'indicateurs économiques clés a baissé, tandis que le nouveau gouvernement a fortement promu une politique d'augmentation des droits d'importation. Ces deux facteurs interconnectés ont eu un impact profond sur l'économie américaine et mondiale, provoquant des turbulences sur les marchés mondiaux.
Bien que la révision du PIB américain pour le quatrième trimestre maintienne une croissance robuste de 2,3 %, plusieurs indicateurs suggèrent que l'économie américaine est entrée dans un "canal de croissance lente". Le marché du travail montre un refroidissement évident : en février, 187 000 nouveaux emplois non agricoles ont été créés, en dessous des 200 000 prévus, et le taux de croissance des salaires horaires a ralenti à 0,2 %, le plus bas niveau depuis octobre 2023. De plus, l'indice de confiance des consommateurs de l'Université du Michigan a connu une rare détérioration pour le troisième mois consécutif, tombant à 98,3, reflétant l'accumulation de l'anxiété des ménages face à la baisse de leur pouvoir d'achat réel.
En janvier, l'indice des prix à la consommation (CPI) de base aux États-Unis a augmenté de 0,3 % par rapport au mois précédent et de 2,5 % par rapport à l'année précédente, avec une baisse de 0,1 point de pourcentage par rapport à décembre dernier, ce qui signifie que l'inflation peu réjouissante a connu un léger "rafraîchissement". L'indice des prix des dépenses de consommation personnelle (PCE) de base aux États-Unis pour janvier a enregistré un taux annuel de 2,6 %, un nouveau plus bas depuis juin 2024, conformément aux attentes du marché et faisant partie des rares bonnes nouvelles.
Mais ensuite, la guerre tarifaire deviendra le plus grand facteur d'incertitude de l'inflation américaine. Le nouveau gouvernement a annoncé l'imposition d'une taxe de 10 % sur les importations en provenance du Mexique et du Canada (en vigueur à partir du 4 mars), ce qui augmente directement le coût des catégories clés telles que les automobiles et les produits agricoles. Selon les modèles de la Réserve fédérale de Cleveland, cette politique pourrait faire augmenter l'IPC américain de 0,3 à 0,5 point de pourcentage supplémentaire au deuxième trimestre.
En ce qui concerne les taux d'intérêt, il est actuellement largement prévu que le taux d'intérêt politique de la Réserve fédérale restera temporairement inchangé. Selon les plateformes de données, la probabilité que la Réserve fédérale maintienne le taux d'intérêt constant en mars est de 95,5%, tandis que la probabilité d'une réduction de 25 points de base est de 4,5%. En mai, la probabilité de maintenir le taux actuel est de 73,2%, la probabilité d'une réduction cumulative de 25 points de base est de 25,8% et celle d'une réduction cumulative de 50 points de base est de 1,1%. Cependant, compte tenu de l'incertitude entourant l'inflation et des pressions inflationnistes potentielles dues à la politique tarifaire, la décision de réduction des taux de la Réserve fédérale reste incertaine.
La contradiction centrale de l'économie américaine en 2025 réside dans le "ralentissement de la croissance" et la "résilience de l'inflation". La Réserve fédérale tente d'équilibrer les risques par une politique monétaire prudente, tandis qu'une série d'actions augmentant les tarifs douaniers après l'arrivée au pouvoir du nouveau gouvernement a non seulement compliqué la problématique, mais a également continué à frapper la logique de tarification de la chaîne d'approvisionnement mondiale, amplifiant ainsi les turbulences économiques mondiales. L'expérience historique montre que le protectionnisme commercial a souvent du mal à résoudre de véritables problèmes économiques structurels. La recherche de certitude dans la lutte politique sera le thème central des marchés mondiaux au cours des six prochains mois.
Les deux premiers mois de l'année 2025, le sujet le plus populaire dans le domaine de l'IA est sans aucun doute l'émergence de DeepSeek, et l'impact le plus important de DeepSeek sur le marché boursier américain est sans conteste de briser les attentes futures du marché sur le récit de l'IA.
Le développement de l'IA a conduit à l'inévitable formation de bulles. DeepSeek a percé certaines bulles de l'IA, son modèle open source ayant considérablement réduit la dépendance à la puissance de calcul grâce à l'optimisation des algorithmes, poussant l'industrie à passer d'une "course à la puissance de calcul" à "l'efficacité algorithmique", redéfinissant ainsi la logique de la demande du marché pour les infrastructures IA. Par exemple, DeepSeek-V3 n'a utilisé que 2048 GPU H800 pour l'entraînement, alors que les modèles traditionnels nécessitaient des dizaines de milliers de puces similaires, ébranlant directement le récit de "douves" soutenues par des dépenses en capital élevées des géants technologiques américains.
L'impact de DeepSeek, combiné aux inquiétudes concernant les turbulences de la chaîne d'approvisionnement mondiale déclenchées par les politiques tarifaires, a touché en premier lieu le secteur technologique, qui est le plus globalisé. L'ensemble du marché boursier américain montre une tendance à la baisse : pendant tout le mois de février, le Nasdaq, en raison de son poids élevé en actions technologiques, a été le plus touché, chutant de 4 %, effaçant les gains accumulés depuis le début de l'année et enregistrant la pire performance mensuelle depuis avril 2024. Le Dow Jones, en raison de sa forte proportion d'industries traditionnelles, a connu une baisse relative de 1,58 %, tandis que le S&P 500 se situe entre les deux, avec une baisse de 1,42 %.
Le marché a clairement réévalué la dynamique concurrentielle de l'industrie de l'IA américaine, ce qui se reflète directement dans les performances des big7 du marché boursier américain. D'après les résultats financiers, les derniers rapports des big7 américains ne présentent rien de particulièrement remarquable, même si Nvidia, qui a affiché les meilleures performances, a vu les investisseurs réaliser des bénéfices en raison d'une absence de forte surperformance, entraînant une vente massive. Dans l'ensemble, comme mentionné précédemment, le marché n'a pas de direction de trading claire pour le moment, et la performance des actions des big7 montre des caractéristiques de "chutes dominées par les politiques de fin de mois et l'émotion", résumées en une phrase par un analyste de Bespoke Investment Group : "Au regard de tout cela, la peur est devenue une émotion collective."
Dans un environnement de marché où le sentiment est morose, les actifs cryptographiques ne peuvent échapper à devenir des victimes innocentes. Les données montrent que la corrélation sur six mois entre le Bitcoin et le NASDAQ a récemment atteint 0,5, un niveau record depuis 2023, ce qui signifie que la volatilité des actions américaines augmente et que le marché des cryptomonnaies est de plus en plus affecté. Si le marché boursier subit des fluctuations ou même une propagation de la panique en raison de variables imprévues telles que DeepSeek, la propension au risque des investisseurs diminue et ils retirent massivement des fonds du marché cryptographique, ce qui peut facilement exercer une pression à la baisse sur les prix de ce dernier. Cette réaction en chaîne met en évidence l'état d'esprit de "surprotection" du marché face à l'impact de DeepSeek et à l'incertitude politique.
Avec l'arrivée du nouveau gouvernement, la politique cryptographique est passée des promesses électorales à des actions concrètes. Actuellement, le feu le plus ardent du nouveau gouvernement est sans doute le lancement du jeton Meme officiel — $TRUMP, publié le 18 janvier.
La capitalisation boursière de $TRUMP a dépassé 14,5 milliards de dollars à un moment donné, avant de chuter de 60 %. Cette vague de spéculation folle a enrichi un certain nombre de personnes, tout en faisant subir à d'autres une forte diminution de leurs actifs. La révélation plus profonde de cet événement est que les cryptomonnaies s'étendent du secteur financier au secteur politique. Si l'approbation par la SEC américaine d'un ETF sur le Bitcoin est un jalon pour l'entrée des cryptomonnaies dans le secteur financier traditionnel, alors cette émission de jetons est le témoin de leur entrée dans le secteur politique, transformant directement l'influence politique en liquidité de marché par des opérations telles que "l'échange de jetons", montrant le potentiel des actifs cryptographiques en tant qu'outils politiques nouveaux. Que ce soit à travers les États américains qui s'efforcent de promouvoir des lois sur les réserves de Bitcoin, ou à travers le cadre MiCA de l'Union européenne qui accélère le processus de conformité, derrière la bataille réglementaire mondiale, l'important fil conducteur "le code est le pouvoir" est omniprésent.
En dehors de cette émission de jetons, le secteur des cryptomonnaies continue de suivre attentivement le degré de mise en œuvre de ses politiques. Après l'investiture du nouveau gouvernement américain, le domaine des cryptomonnaies a bénéficié de nombreux avantages, tels que la création d'un groupe de travail sur les cryptomonnaies, l'élaboration d'un nouveau cadre de réglementation des actifs numériques et l'exploration de la création d'une réserve nationale de cryptomonnaies. Parallèlement, la SEC a annulé la SAB 121, permettant ainsi aux banques de garder des actifs numériques après publication de directives supplémentaires par les organismes de réglementation. En conséquence, le prix du Bitcoin a grimpé de manière significative, atteignant une augmentation de 9,5 % en janvier. Cependant, peu après, les nouvelles de Deepseek et des informations sur les droits de douane ont frappé le marché. En février, le marché des cryptomonnaies a subi un ajustement historique, le Bitcoin tombant sous les 100 000 dollars, avec une baisse de 17,39 % en février, clôturant à 85 000 dollars, la baisse du mois étant principalement concentrée sur la dernière semaine. Cette chute drastique n'a pas une seule cause isolée, mais ressemble plutôt aux fluctuations inhérentes d'un marché chaotique, étant à la fois une réaction en chaîne à la vente d'actifs risqués sous l'impact des politiques douanières et le résultat d'une auto-purification du marché après une surenchère.
Il est à noter que le Bitcoin a montré une certaine résilience pendant cette vague de volatilité, tandis que d'autres altcoins ont été davantage affectés par des événements négatifs sur le marché, avec des pertes généralement plus profondes. L'Ethereum a atteint son point le plus bas de l'année en raison d'un événement lié à une plateforme d'échange, et Solana a également connu de fortes fluctuations en raison de controverses politiques concernant l'émission de jetons. À la mi-février, certaines institutions ont considéré cette volatilité à court terme comme une fenêtre de configuration à long terme. Par exemple, une entreprise cotée en bourse a dépensé 1,99 milliard de dollars pour acheter 20 356 Bitcoins, à un prix moyen de 97 514 dollars par Bitcoin, entre le 18 et le 23 février. Une entreprise de jeux a également annoncé le 28 février qu'elle avait accru sa participation en Bitcoin, achetant environ 100 Bitcoins pour environ 7,95 millions de dollars, avec un coût d'acquisition d'environ 79 495 dollars par Bitcoin.
Si nous prolongeons la ligne du temps, nous constatons qu'à partir de l'année dernière, les tendances de prix de l'or et du Bitcoin se rapprochent de plus en plus. Pour toute l'année 2024, la volatilité globale des deux affichera une certaine corrélation, en février de cette année, le prix de l'or a également chuté de plus de 100 dollars en une semaine après avoir atteint un nouveau sommet historique de 2942 dollars/once. Auparavant, une organisation avait analysé en 2023 la relation de corrélation linéaire modérée entre le prix du Bitcoin et celui de l'or, et l'analyse à l'époque considérait que le Bitcoin était encore positionné comme un investissement à risque. Aujourd'hui, la situation a changé, la volatilité des prix des deux est étroitement liée, ce qui signifie que la nature "or numérique" du Bitcoin devient de plus en plus évidente, la raison fondamentale étant qu'ils sont tous deux considérés comme des alternatives à la monnaie de crédit. Avec l'évolution continue de la situation économique mondiale et géopolitique, les prix des deux pourraient continuer à maintenir un certain degré de corrélation.
Le marché des cryptomonnaies est actuellement plongé dans une sorte de vide informationnel, tandis que l'effet marginal des récits traditionnels (comme le cycle de réduction de moitié, les flux de capitaux ETF) diminue. Cependant, d'après les signaux émis lors de la récente conférence de consensus à Hong Kong, bien qu'il manque de récits explosifs à court terme, trois grandes tendances sont en train de remodeler le marché : tout d'abord, une transformation du paradigme réglementaire, avec une majorité pro-crypto au Congrès américain poussant le projet de loi FIT21, et la SEC réduisant la taille de son département d'application, ce qui déplace la réglementation de la répression à l'orientation, facilitant ainsi l'entrée des institutions. Ensuite, le marché des cryptomonnaies en 2025 se trouve à un tournant clé, passant de "l'arbitrage politique" à "la création de valeur", et de "la spéculation" à "la technologie". Enfin, la fusion de l'IA et des cryptomonnaies pourrait devenir le nouveau point de rupture le plus intéressant. Si le secteur de l'IA commence à rebondir et s'associe au marché des cryptomonnaies, un nouveau récit pourrait également émerger. Au moment où le marché achève le nettoyage des leviers et que le récit collaboratif entre l'IA et les cryptomonnaies se forme, une nouvelle vague de percée à la hausse pourrait déjà être sur le point de se produire. L'expérience historique vérifie à maintes reprises que le nouveau jour se prépare souvent dans les moments les plus sombres, entre passion et peur.
Le nouveau gouvernement est en place depuis un mois, et le marché entre dans une période chaotique, avec une complexité bien supérieure à celle d'avant. Le monde des cryptomonnaies est également touché par cette incertitude, subissant des fluctuations rares et fréquentes. Bien que les faiblesses inhérentes à la nature humaine aient semé les graines du risque sur le marché, la nature immuable et rare du Bitcoin n'a jamais vacillé, lui conférant une résilience capable de percer à travers les brouillards cycliques. Comme le dit "Le Trône de Fer": "Le chaos n'est pas un gouffre, le chaos est une échelle."
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